Une gourgandinette d'amour !
Hisia : Hier je suis allée me promener...
Je suis sortie en fin d'après midi et suis restée sagement avec Nat à Chat qui arrosait les pieds de légumes.
Vers 18h00 elle m'a abandonnée pour rentrer dans la maison. C'est pas sympa ça de laisser une pauvre petite minette toute seule dehors.
Alors je suis allée me promener. Et un endroit en amenant un autre, le temps à passé.
C'est super la nuit. Il y a des animaux différents du jour. Les oiseaux ils chantent autrement. Il y a des insectes que je n'avais jamais vu. J'ai eu un peu peur parce que j'ai entendu des martres juste à côté.
Je suis rentrée ce matin à 8h00 moins de quart.
On dirait que j'ai fait un truc terrible, épouvantable.
Nat à Chat elle m'a traitée de gourgandine, de petite traîneuse, de vilaine bête, d'affreuse bête aussi.
Presque je croyais qu'elle n'était pas contente de me voir.
Ils sont bizarres quand même ces humains.
Nat à Chat : Je t'ai cherchée jusqu'à la nuit. Je suis montée dans la colline, allée dans le haut du jardin de la voisine. Je t'ai cherchée sur la route aussi.
Cette nuit j'ai entendu la pendule sonner toutes les heures et les demi heures sauf entre 3h00 et 5h00 du matin ! Ca fait court comme sommeil.
Le papy il t'a cherchée aussi. Il s'est même levé à 1h00 du matin pour aller dehors t'appeler. Alors qu'il a 82 ans. Il était très inquiet lui aussi.
Hisia : Tu as vu, aujourd'hui j'ai été très sage. Je suis toujours restée à côté de toi, à chercher des caresses, des mots tout doux aussi.
Tu m'as même dit que je suis redevenue ta Pucette d'amour, ta Chatonne d'amour, ta Beauté égyptienne !
Bon si on rentrait ?
Nat à Chat : Tu pourrais me dire où tu étais ? Quand tu es revenue tu semblais pas du tout stressée.
Hisia : Je suis fatiguée là. Je te raconterais un autre jour ... peut être.
Là je dors.